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  • 10 octobre 2021
    10e édition du Concours International pour Orgue

    L’Abbaye de Saint-Maurice a accueilli la finale de la 10e édition du Concours International pour Orgue qui s’est tenue le dimanche 15 août ; un événement exceptionnel pour un instrument qui a marqué l’histoire.

    Ce concours, fondé en 2001 par le chanoine Georges Athanasiadès, est membre de la prestigieuse Fédération Mondiale des Concours Internationaux de Musique. En souvenir de l’organiste Georges Cramer (1909–1981), la Fondation qui porte son nom organise tous les deux ans une nouvelle édition ; la dernière s’est déroulée du 10 au 15 août entre Saint-Maurice et Lausanne. Georges Cramer fut l’organiste de Saint-François à Lausanne de 1947 à 1974 et professeur inoubliable au Conservatoire de cette ville. Son enseignement hors du commun transmettait la richesse des traditions françaises et allemandes qu’il avait reçue de ses maîtres William Montillet, Emile Blanchet et Otto Barblan.

    Cette année, onze talentueux organistes venus de dix pays différents se sont qualifiés lors d’une première étape éliminatoire sur vidéo dans laquelle ils devaient présenter un programme libre de quinze minutes, comportant l’un des Chorals de Schübler. Ils ont ensuite joué sur six orgues différents : un à l’église Saint-Sigismond et deux dans la basilique de Saint-Maurice, ainsi que trois à Saint-François de Lausanne (Organopole). Parmi les participants, Damien Savoy était le seul représentant suisse. Avant de revenir sur le concours, faisons la connaissance de cet organiste qui nous vient de Fribourg.

    Une histoire de clavier
    Dès l’âge de 8 ans, Damien Savoy a goûté à la musique, plus précisément au piano. « Ma prof de piano, également directrice d’un chœur paroissial, trouvait qu’il manquait d’organistes. Elle m’a alors motivé à me lancer en me conseillant de rejouer mes morceaux de piano, mais sur un orgue », se souvient le Fribourgeois domicilié à Progens avant d’ajouter : « l’ancien organiste de l’église de Poliez-Pittet, mon village natal, m’a ouvert grand ses portes. J’ai ainsi pu faire mes premiers pas avec cet instrument incroyable. »

    Pour Damien Savoy, cet instrument offre une grande variété. « Dans mon village natal, je jouais sur un très bel orgue de 1929. J’aime la beauté de la sonorité et l’acoustique qu’il produit. Sans oublier le cadre qu’offrent les églises ; j’aime y jouer à plein volume et ressentir cette puissance. Tout me plaît dans l’orgue : sa puissance certes, mais aussi sa douceur et sa poésie. On n’a jamais fini de découvrir de nouvelles choses. En prime, il permet d’être créatif dans la recherche de la sonorité, sans oublier l’extraordinaire répertoire de cet instrument », explique-t-il. Quant à la question de connaître son orgue préféré, le Fribourgeois répond : « Ayant beaucoup voyagé, j’ai eu l’occasion de jouer sur de nombreux orgues exceptionnels, mais j’ai un attachement particulier pour celui qui se trouve à la Basilique Notre-Dame de Neuchâtel ; je joue dessus depuis longtemps. »

    Un parcours impressionnant
    Damien Savoy possède un grand bagage tant théorique que pratique. Il détient un master en musicologie et philosophie à la Faculté des Lettres de l’Université de Fribourg, un certificat de la classe d’orgue de Pierre-Alain Clerc au Conservatoire de Lausanne et un master de concert auprès de Maurizio Croci, à la Haute Ecole de Musique à Fribourg. Aujourd’hui, le Fribourgeois est titulaire des orgues de la Basilique Notre-Dame (Église Rouge) de Neuchâtel et de l’église Saint-Loup de Le Crêt (FR). Il est également organiste cotitulaire à Châtel-St-Denis.

    Le chant fait aussi partie de ses passions. Au bénéfice d’un certificat de chant et de direction chorale obtenu au Conservatoire de Fribourg, il dirige le chœur de La Persévérance du Crêt tout en poursuivant sa formation en préparant un certificat supérieur de direction chorale.

    La préparation
    Pour Damien Savoy, il s’agissait de son deuxième concours. « J’ai participé à un concours à la fin de mes études ; un moment crucial de ma vie car je n’étais plus accompagné. Etant seul et pas habitué à la préparation d’un tel événement, je n’ai pas été très loin. Ensuite, je n’ai pas mis la priorité sur ce type de challenge ; sans doute une erreur, car c’est une expérience très importante », précise-t-il. Le Fribourgeois a cette fois-ci abordé l’événement différemment. « J’ai appris beaucoup de choses depuis la fin de mes études et j’ai mûri. J’ai aussi consacré du temps à m’entraîner, ce qui m’a permis d’entrer dans le concours avec plus d’aisance et de confiance. »

    Pour le concours, les participants devaient choisir entre différentes œuvres proposées par les organisateurs. Il ne fallait toutefois pas tomber dans le piège d’une interprétation trop académique. « La fidélité au texte est importante, tout comme l’interprétation. Il faut éviter de jouer de l’orgue comme on taperait sur une machine à écrire. Pour ce concours, je souhaitais amener une note personnelle. Il faut être capable de ressentir la musique, mais également de la faire ressentir aux auditeurs. Franz Liszt disait qu’après avoir déchiffré une pièce, c’est seulement là que le vrai travail commence. »

    Un bilan positif
    C’est l’église Saint-Sigismond de Saint-Maurice qui a accueilli le premier tour le 10 août. Damien Savoy se réjouissait de retourner dans ce lieu de culte qu’il connaît bien : « J’ai un fort attachement à cette commune et à cette église depuis ma participation à la Semaine Romande de Musique et Liturgie organisée chaque année à Saint-Maurice. J’avais déjà beaucoup joué sur cet orgue », confie-t-il. Sur le programme imposé, le Fribourgeois a sélectionné le prélude et fugue « BWV 543 » en la mineur de Jean-Sébastien Bach et la deuxième fantaisie de Jehan Alain.

    Damien Savoy n’a toutefois pas atteint l’étape suivante. « De par le niveau très élevé des concurrents, je savais que j’avais peu de chance d’aller plus loin dans le concours. Mon but n’était pas de le remporter, mais de relever un défi. Ce qui compte, c’est ma progression. De plus, après la finale, les membres du jury nous ont fait un retour concernant nos prestations. Je me réjouis des commentaires positifs reçus qui me confirment que j’avais ma place dans le concours. Ce retour était très important pour moi. »

    L’organiste n’a pas dit son dernier mot pour autant : « Je ne suis pas fermé quant à la participation à d’autres concours. Toutefois, ce ne sera pas celui de Saint-Maurice, puisque dans deux ans j’aurai dépassé la limite d’âge fixée à 35 ans. » En attendant, Damien Savoy prévoit de donner plusieurs récitals et participera à deux concerts. Le premier se tiendra à la Basilique de Neuchâtel le 2 octobre à 20 heures à l’occasion de l’inauguration de la construction d’un orgue de chœur. Il s’agira donc d’une soirée mêlant chœur et musique. Il accompagnera ensuite la messe solennelle de Louis Vierne au Yehudi Menuhin Forum à Berne le 21 novembre à 17 heures.

    Le point d’orgue
    Après le deuxième tour organisé à l’église Saint-François à Lausanne, le 13 août, la finale s’est tenue deux jours plus tard à l’Abbaye de Saint-Maurice. Trois candidats étaient qualifiés. Ils ont chacun joué six morceaux. Pour l’un d’eux, le concerto numéro 2, opus 4, de Georg Friedrich Haendel, les organistes étaient accompagnés d’un quatuor à cordes issu des Symphonistes d’Octodure. Durant plusieurs heures, les deux orgues de la basilique ont fait résonner des œuvres écrites par des auteurs extraordinaires et ayant chacun marqué l’histoire à des époques différentes : Haendel (1685 – 1759), Bach (1685 – 1750), Liszt (1811 – 1886), Ropartz (1864 – 1955) et Escaich (1965 -).

    Au terme de cette finale, alors que les sept membres du jury délibéraient (six organistes et un pianiste), les auditeurs pouvaient eux aussi donner leur voix pour le prix du public. Minjun Lee venant de Corée du Sud a réalisé un carton plein. Il a conquis tant le jury que les spectateurs. Il a ainsi remporté le Prix de l’État du Valais d’une valeur de 10’000 francs et 500 francs supplémentaires pour le prix du public. Il donnera également cinq concerts : le 19 septembre à 15h (entrée libre) à la basilique de Saint-Maurice, puis à l’occasion d’autres dates à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg, à la collégiale de Neuchâtel, à l’église Saint-François de Lausanne et en Italie, à Sant’Elpidio a Mare. Ce dernier sera donné en mémoire du Maestro Luigi Celeghin, fondateur et directeur artistique du festival international d’Orgue de Sant’Elpidio

    Pour terminer le classement de cette journée incroyable, la seconde place est revenue à la Russe Anna Ivanóva. Elle a gagné le Prix de la ville de Saint-Maurice d’Agaune d’une valeur de 6’000 francs. Le français Yanis Dubois se classe quant à lui à la troisième place du concours.

    Un bel avenir
    L’orgue a encore de belles années devant lui, grâce à l’organisation de ce concours, mais aussi par la création d’un Centre d’Excellence Musicale pour Orgue. Pour cela, la Fondation de l’Abbaye de Saint-Maurice gère actuellement la recherche de fonds pour le relevage et l’agrandissement du Grand Orgue de la basilique de Saint-Maurice ; un projet global dont le montant s’élève à un peu plus de 2 millions de francs. À terme, l’instrument se parera de deux claviers supplémentaires, cinq au total, et de plus de deux mille tuyaux supplémentaires, sept mille au total. La cerise sur le gâteau : ce nouvel orgue sera doté d’une deuxième console qui sera mobile, les organistes pourront donc jouer devant le public ainsi qu’en étant mêlés aux musiciens ou aux choristes lors de concerts. En prime, les deux consoles permettront également de piloter l’orgue de chœur. Les travaux débuteront l’année prochaine et s’achèveront en 2023. Le Grand Orgue sera inauguré à l’occasion de la 11e édition du Concours International. Le Centre d’Excellence Musicale pour Orgue se mettra ensuite successivement en place et interviendra afin de sensibiliser la jeunesse à cet instrument à travers des concerts et des événements. Des cours d’improvisation ainsi que des cours à la carte seront proposés ; l’objectif étant de travailler en lien avec les conservatoires de musique.
  • 18 août 2021
    Plein succès pour le Concours international pour orgue de Saint-Maurice

    Au terme d’une finale très relevée à la basilique de Saint-Maurice, le jury a couronné Minjun Lee, jeune organiste sud-coréen de 23 ans, qui a reçu le premier prix et le prix du public.

    Le 10e Concours international pour orgue de Saint-Maurice a réuni des candidates et candidats issus de dix pays et tous ont passé dix jours en Suisse. Une jolie succession de numéros 10 pour cette compétition d’excellence qui a pour objectif de mettre en lumière des personnalités artistiques fortes, à l’image de l’éminent organiste Georges Cramer (1909-1981) à la mémoire de qui est dédié le concours. Ou de son fondateur, le chanoine Georges Athanasiadès, membre de la prestigieuse Fédération mondiale des concours internationaux de musique et organiste titulaire de la basilique jusqu’en 2019.

    Au terme de la finale qui s’est tenue dimanche 15 août à la basilique et pour laquelle s’affrontaient trois talents – Anna Ivanóva (Russie), Yanis Dubois (France) et Minjun Lee (Corée du Sud) accompagnés par les Symphonistes d’Octodure –, le jury a choisi de décerner le premier prixx doté de 10 000 francs et remis par la conseillère culturelle auprès du Service de la culture de l’Etat du Valais Hélène Joye-Cagnard, à Minjun Lee, âgé de 23 ans. Celui-ci remporte également le prix du public (500 francs). Anna Ivanóva remporte le deuxième prix, d’un montant de 6000 francs. Le jury a en outre décidé de ne pas attribuer le troisième prix (4000 francs) qui était offert par le comité de soutien au projet «Création d’un centre d’excellence musicale pour orgue» à l’abbaye de Saint-Maurice.
    En plus du soutien financier que représentent ces prix, le concours accompagne son lauréat en lui proposant une tournée de concerts en Suisse et en Italie. Minjun Lee jouera ainsi le 19 septembre 2021 à 15 heures (entrée libre) à la basilique de Saint-Maurice, puis à Lausanne, Fribourg, Neuchâtel et Sant’Elpidio a Mare, en Italie. A noter encore que le 11e Concours international pour orgue de Saint-Maurice d’Agaune aura lieu en août 2023.

    Infos pratiques
    Plus de renseignements sur le site du Concours.

    par Jean-François Albelda
  • 12 août 2021
    Final en apothéose pour le 10e Concours international pour orgue de Saint-Maurice

    Créé il y a tout juste vingt ans, le Concours international pour orgue de Saint-Maurice d’Agaune vit sa dixième édition cette semaine.

    Le Concours international pour orgue de Saint-Maurice vivra une véritable apothéose ce dimanche. Ce 15 août, la basilique agaunoise abritera la finale d’une manifestation créée il y a tout juste vingt ans et qui vit cette année sa dixième édition.

    Une finale ouverte au public et gratuite
    Depuis 2001, la Fondation Georges Cramer, créée en souvenir de l’éminent organiste décédé en 1981, organise ce concours international pour orgue dans le cadre unique de l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune. Lancé par le chanoine Georges Athanasiadès, le rendez-vous agaunois fait partie de la prestigieuse Fédération mondiale des concours internationaux de musique réunit pour sa dixième édition d’excellents candidats originaires de dix pays.

    Le jury qui regroupe six organistes de renommée internationale – trois femmes (Véronique Le Guen, Marie-Ange Leurent et Ja Kyung Oh) et trois hommes (Lionel Avot, Thomas Kientz et Benoît Mernier) – et est présidé par le grand pianiste Jean-Marc Luisada a sélectionné onze candidats lors d’un premier tour organisé à Saint-Maurice. Après un deuxième tour qualificatif organisé ce vendredi à Lausanne, les meilleurs candidats se retrouveront donc ce dimanche à la basilique de Saint-Maurice pour une finale ouverte au public et gratuite (collecte organisée) au terme de laquelle les spectateurs seront invités à décerner le prix du public.

    Pour la finale, les candidats auront la chance de jouer un concerto de Haendel avec un quatuor à cordes issu des Symphonistes d’Octodure, composés de Justin Lamy, Nadia Rigolet, Elise Lehec, Jordan Gregoris.

    par Pascal Guex
  • 11 août 2021
    Onze candidats en lice pour la 10e édition du concours international d'orgue de St-Maurice

    C'est la dixième édition pour le concours international d'orgue de St-Maurice. Onze candidats sont en lice pour décrocher le prix de l'Etat du Valais, doté de 10'000 francs.

    Onze candidats sont en lice cette semaine pour la dixième édition du concours international pour orgue de St-Maurice. La compétition a été fondée en 2001 en souvenir de Georges Cramer, l'ancien organiste de l'église St-François de Lausanne, qui fut également professeur au conservatoire de la capitale vaudoise.
    Pour cette dixième édition, le jury regroupe six organistes aux carrières internationales et onze candidats proviennent de dix pays différents. Le premier tour a eu lieu mardi à St-Maurice. Ils ne seront plus que trois dimanche pour la finale qui se tiendra à la basilique. Le gagnant recevra le prix de l'Etat du Valais, doté de 10'000 francs.

    Sandrine Rovere
  • 22 août 2015
    Finale en beauté du Concours international pour Orgue de St-Maurice St-Maurice, 23.08.2015 (cath.ch-apic) Alors que 44 candidats provenant de 14 nationalités se sont inscrits au Concours international pour Orgue de St-Maurice, et que 29 ont concouru par un concert préliminaire, ce sont trois finalistes résidant en France qui ont remporté les prix. Pour cette année du 1500e anniversaire de l’Abbaye, les candidats devaient inclure dans leur programme la Toccata Mauritiana spécialement composée par Peter Planyavsky, ancien titulaire des orgues de la cathédrale St-Etienne de Vienne et membre du Jury.

    Pour sa 8e édition, le concours de St-Maurice s’est déroulé en plusieurs lieux : d’abord à l’église St-François à Lausanne où les concurrents ont pu donner successivement cet été 29 concerts servant d’épreuve préliminaire. Ensuite 8 semi-finalistes ont joué à l’église St-Sigismond de St-Maurice le jeudi 20 août. Puis la finale s’est déroulée le samedi 22 août à la Basilique agaunoise. Le choix de St-François à Lausanne n’était pas fortuit puisque le concours est patronné par la Fondation Cramer, du nom de l’ancien titulaire Georges Cramer (1909-1981) qui fut aussi professeur du chanoine Georges Athanasiadès, créateur du concours. Et comme l’illustre organiste de l’Abbaye était retenu pour raison de santé, c’est l’actuel organiste de St-François, Benjamin Righetti, qui a présidé le jury international.
    Le premier prix de 10’000 francs offert par l’Etat du Valais est revenu, au terme des « écoutes à l’aveugle » à Thomas Kientz, qui, après s’être formé à Strasbourg, a poursuivi ses études à Paris. Louis-Noël Bestion de Camboulas a reçu le 2e prix de 6000 fr. constitué par la Ville de St-Maurice. Quant à Madame Kumi Choi, originaire de Corée du Sud, elle a obtenu le 3e prix (4000 fr. de la Fondation Seymour-Obermer) mais aussi le Prix spécial (2000 fr. de la Fondation Cramer) pour l’exécution de la Toccata Mauritiana.
    La Toccata, inspirée par la musique liturgique de l’Abbaye, constituera une référence musicale de plus pour l’Année jubilaire du 1500e. L’œuvre rejoint l’objectif permanent du Concours international pour Orgue qui est de « contribuer au rayonnement spirituel et culturel de la Basilique »

    André Kolly
  • Sion – 22 août 2011
    Un jury à la recherche de l’expression musicale parfaite
    Pour parer tout conditionnement de l’esprit en vue de la décision du Jury, on avait misé sur un groupe hétérogène. Trois générations d’origines et de professions très différentes s’y côtoient. De l’Ukraine, avec un ancien «premier prix du Concours», à l’Italie, l’Europe était bien représentée. Malgré leur amour pour la musique, les sept membres ne sont pas tous experts dans le milieu organistique. Pierre-Yves Tribolet, responsable du département classique à l’Union Européenne de Radiotélévision, tient un rôle tout aussi important que ses collègues. «Mon oreille se porte sur des détails différents. Le jury se plonge alors dans une vraie réflexion de fond. Et malgré notre composition hétéroclite, nous sommes souvent unanimes.»
  • Sion – 24 août 2009
    Virtuosité aux claviers
    Après une semaine d’épreuves qui a vu 19 candidats de onze nationalités différentes rivaliser de talent et de virtuosité, le Concours International pour Orgue de Saint-Maurice 2009 s’est achevé samedi avec la proclamation du palmarès. Le jury a décerné le premier prix (10’000 CHF) offert par l’Etat du Valais à Daniel Beckmann.

    Daniel Beckmann hat dem Wettbewerb einen Brief zukommen lassen, aus welchem wir folgendes zitieren : «Nun liegt der Orgelwettbewerb in Saint-Maurice schon einige Zeit zurück, und ich möchte mich auf diesem Wege noch einmal ganz herzlich für die freundliche Aufnahme, die wunderbare Atmosphäre, die netten Gespräche, die professionnelle Gesamtabwicklung und natürlich den ersten Preis bedanken. … Dem Preis in Saint-Maurice habe ich es vielleicht auch zu verdanken, dass ich im Vorstellungsverfahren um die Domorganistenstelle am Hohen Dom zu Mainz nachrücken durfte, nachdem ich zunächst eine Absage wegen meines noch sehr jugendlichen Alters bekommen hatte. Das Vorspiel ist gut gelaufen und ich wurde ganz aktuell dorthin mit Wirkung zum 1.5.2010 berufen.»
  • Vevey-Hebdo
    31 août 2007
    Premier prix au Hongrois Balàzs Szabo
    Le 4e Concours International d’Orgue de Saint-Maurice s’est déroulé du jeudi 16 au dimanche 26 août, en la Basilique de la célèbre Abbaye et dans l’église Saint-Sigismond, avec concert final le dimanche 26. Rappelons que cette compétition prestigieuse a lieu tous les deux ans en souvenir de l’éminent organiste Georges Cramer (1909–1981). Elle a été créée en 2001 sur l’initiative du chanoine Georges Athanasiadès, organiste titulaire de la Basilique, qui avait été le brillant élève et disciple du disparu.
  • Riviera Chablais – 30 août 2005
    Une jeune Slovaque remporte tout
    L’organiste slovaque Bernadetta Sunavska a survolé la 3e édition du Concours International d’Orgue de Saint-Maurice, en remportant le 1er prix et un prix spécial pour la meilleure interprétation d’Olivier Messiaen. Le public est venu très nombreux dimanche à la Basilique…
  • Vevey-Hebdo
    12 septembre 2003
    L’orgue porté à son plus haut niveau
    Festivals et concours musicaux se succèdent tout au long de l’été. Sous l’impulsion du chanoine Georges Athanasiadès, Saint-Maurice accueillera en Août 2001, la première édition d’un concours qui affiche une exigence et des ambitions de très haut niveau.
  • 25 août 2001
    Présentation du concours international d'orgues de Saint-Maurice

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  • Construire
    7 août 2001
    VIRTUOSES en concours
    Les jeunes organistes professionnels ont peu d’occasions de confronter leurs talents et de les soumettre à l’appréciation d’un jury. On ne leur propose, en général, que deux ou trois concours dans l’année.
    Le Valais n’aurait pu rêver d’organiser une Compétition de si haut niveau sans l’engagement et la notoriété de Georges Athanasiadès, un concertiste aussi apprécié aux Etats-Unis et au Japon qu’en Europe.